Archives pour la catégorie Parlement Wallon

Le MR défend au Parlement wallon le droit de vote des Belges de l’étranger aux élections régionales. PS, CdH trouvent la parade..

2017-05-16 - L'Avenir
2017-05-16 – L’Avenir

Depuis près de 15 ans, le MR se bat pour que les Belges de l’étranger obtiennent le droit de vote aux élections régionales. Nous avons, depuis toutes ces années le mérite d’être cohérents : après s’être battu, pour le vote des Belges de l’étranger aux élections fédérales, européennes (résidant hors UE) et pour la simplification administrative de la procédure de vote, nous poursuivons notre logique en défendant le vote de tous les Belges lors des élections régionales.

Rappelons que la Belgique compte plus de 500.000 expatriés. 65% d’entre eux vivent dans un pays membre de l’Union européenne. Ces Belges sont partis, mais  sont susceptibles de revenir avec une expérience que la Wallonie peut valoriser. Ces représentants à l’étranger constituent une vraie richesse pour notre région. Ils ne méritent pas d’être sanctionnés pour cela. Or, ils le sont. En effet, alors que le vote est obligatoire pour les Belges résidant en Belgique, les expatriés n’ont pu voter pour la première fois à un scrutin qu’en 1999. Ce droit ne leur a été octroyé que pour les élections législatives. Il ne leur est par conséquent pas encore possible de voter aux élections régionales et communautaires, ni provinciales et communales.

Continuer la lecture de Le MR défend au Parlement wallon le droit de vote des Belges de l’étranger aux élections régionales. PS, CdH trouvent la parade.. 

La participation des Belges de l’étranger ne cesse de croître depuis 1999, preuve qu’il existe une volonté manifeste pour les expatriés d’exprimer démocratiquement leur avis sur les questions relatives à leur pays et de choisir leurs représentants.

Pourquoi voterL’Union francophone des Belges à l’étranger (UFBE) et son pendant flamand, Vlamingen in de wereld (VIW), réclament d’ailleurs depuis de nombreuses années l’extension du droit de vote des Belges résidant à l’étranger pour les autres scrutins. Pour nous aussi, l’extension du champ démocratique à des ressortissants belges, wallons, qui ont fait le choix, pour des raisons personnelles ou professionnelles, de s’établir à l’étranger est une revendication logique, fondée et légitime. Ces Belges continuent à s’intéresser à leur pays, à leur région et aux mesures qui y sont prises.

Leur permettre de prendre part aux rendez-vous électoraux qui dégageront des majorités et des axes politiques qui fondent leurs droits et leurs devoirs en tant que Belges, mais aussi en tant que wallons apparaît, aujourd’hui bien plus qu’hier encore, comme une évidence démocratique, renforcée par le caractère obligatoire du vote dans notre pays. Il s’agit d’une question d’égalité de devoirs et de droits pour tous les Belges, nationaux ou expatriés. Il est en effet assez paradoxal que dans un des seuls pays au monde où l’obligation de vote est toujours une réalité (avec la Grèce et le Luxembourg), une partie de la population ne puisse ainsi pas exercer ses droits démocratiques les plus légitimes !

Cette extension du droit de vote aux élections régionales est d’autant plus une évidence depuis que la sixième réforme de l’État a porté la législature fédérale à cinq ans, de sorte que les élections européennes, les élections fédérales et les élections communautaires et régionales coïncident désormais. Dès lors, il apparaît comme ubuesque que les Belges de l’étranger puissent voter pour un niveau de pouvoir et pas pour les autres.

En outre, cette évolution de l’État fédéral et l’attribution progressive et continuelle de nombreuses compétences nouvelles aux Régions et Communautés entraînent un déplacement naturel de l’intérêt que portent les expatriés aux affaires de l’État du pouvoir fédéral vers le pouvoir régional et communautaire. Les expatriés s’intéressent tout autant aux politiques économiques, sociales et réglementaires fédérales qu’à celles issues des Régions et Communautés.

Comment ne pas se sentir concerné par les décisions prises en matière d’enseignement, lorsque vos enfants fréquentent toujours un établissement scolaire, une Haute École ou une université de la Communauté française? Ou par les décisions prises à l’égard des personnes âgées, des maisons de repos lorsque vos parents sont toujours établis en Région wallonne? Par la fiscalité et les dispositions immobilières lorsque vous conservez une habitation en Wallonie? Par les politiques d’emploi, de réinsertion professionnelle lorsque vos proches cherchent du travail?

Malgré cette réalité, le PS et le CdH ont, encore une fois, fait barrage, début de cette année 2017, au vote à la Chambre tant attendu par les Belges de l’étranger.  Allez comprendre, le PS prône depuis longtemps  l’extension du droit de vote aux étrangers pour les élections régionales, mais la refuse en même temps à nos compatriotes, à ces Belges expatriés. Où est la logique lorsque l’on veut donner le droit de vote à un étranger qui vit seulement depuis quelques années en Belgique, mais que l’on refuse de le donner par contre à un Belge qui, lui, a vécu toute sa vie ici et qui, suite à une opportunité professionnelle, s’installe pour son travail, pour quelques années lui aussi, dans un autre pays ?

D’où notre volonté d’avancer au parlement wallon sur base de notre résolution. J’ai défendu aujourd’hui, pour le MR, ce texte en commission des affaires générales. Cette résolution est à Namur la voix de ces Belges wallons dont le seul défaut est finalement de ne pas être restés sur le territoire. Ils  attendent d’être entendus et reconnus comme Belges à part entière, parce que l’expatriation ne doit pas être une cause d’interdiction de vote. C’est un principe d’égalité entre tous les Belges, qu’ils vivent ou non à l’étranger. Notre résolution demande au gouvernement wallon d’adhérer au principe d’extension du droit de vote des Belges de l’étranger.virginie defrang-firket

La Flandre a déjà dit OUI. On se demande ce qu’attendent les partis de la majorité en Wallonie. A quel jeu jouent-ils finalement ? Au fédéral, le CdH réclame une concertation avec les régions parce que les parlements régionaux sont directement concernés dit-elle et ici, au parlement wallon, la majorité dit qu’il s’agit d’une compétence purement fédérale. C’est à ni rien comprendre.

Certes, ce n’est pas au Parlement de Wallonie que l’extension du droit de vote aux Belges établis à l’étranger pour les élections régionales, communautaires se décidera. Ce n’est pas non plus au Parlement de Wallonie que la discussion sur les modalités et les conditions de cet octroi se mèneront.  Il n’en reste pas moins que ce Parlement de notre région, élément essentiel de notre système institutionnel, est concerné au premier plan par ce débat relatif à l’élection de son assemblée.

Il peut, dès lors, lui aussi, donner un signal fort et adopter une position de principe en faveur de l’extension, pour les élections du parlement wallon, du droit de vote aux Belges résidant à l’étranger. Ces Belges expatriés attendent du parlement wallon une attitude constructive, un geste, un signal d’ouverture. Ce serait dommage, d’encore une fois, les décevoir.

PS et CdH ont proposé un amendement pour soutenir l’idée d’une circonscription spécifique, propre aux Belges de l’étranger pour qu’ils élisent au parlement wallon UN représentant.  C’est évidemment une parade pour éviter d’adhérer au texte du MR qui, lui, octroie à nos expatriés un droit de vote classique. On dirait que PS et cdH se satisfont d’un système qui ne donnera qu’un seul siège, un siège  de plus qui reviendra au MR au vu des faveurs de ces Belges d’ailleurs, un et pas plus. Les dégâts pour ces deux parties sont donc limités..

Le MR est quant à lui opposé à l’idée d’une circonscription spécifique. En effet, ce système porte atteinte au système de représentation proportionnelle prévu à l’art 42 de la constitution. C’est en outre refuser aux minorités le droit d’être représentées puisqu’il s’agit d’un principe de représentation garantie et qui empêche par hypothèse la pluralité des représentations. UN, c’est un nombre fixe et figé : c’est donc fixer un nombre de représentants, quel que soit le nombre de Belges de l’étranger inscrits, et quelle que soit l’évolution de ce nombre ! C’est aussi mettre en place un système différent pour les élections fédérales et les régionales. C’est par ailleurs contraire également à l’art 63 de la constitution, qui dit que les élus sont les représentants de toute la nation, et pas uniquement d’une catégorie de ceux-ci.

Pour sortir de l’impasse et avancer de manière constructive, nous avons opté pour la mise en place d’un groupe de travail pour plancher ensemble sur un éventuel texte de consensus, et pour prendre le temps de vérifier la constitutionnalité du système proposé par la majorité.

Cliquez ici pour accéder à l’article de l’Avenir de ce mardi 16 mai 2017

Retour des touristes chinois à Liège Airport

Depuis début avril, les vols ont repris entre la Chine et Liège. Actuellement, trois vols hebdomadaires sont prévus, mais ils passeront à huit dès le mois de mai. Une arrivée de 80.000 passagers chinois est prévue pour 2017.

Une escale est organisée à Moscou et Saint-Pétersbourg, des touristes russes seront donc également présents à Liège Airport.

Continuer la lecture de Retour des touristes chinois à Liège Airport 

Je voulais m’assurer que cette formidable opportunité tant économique qu’en termes d’emplois pour l’aéroport de Liège et la Région wallonne, était correctement prise en charge par le Gouvernement wallon. J’ai, en effet, l’impression que Liège et sa région, tout comme la Région wallonne, ratent un peu le coche. En effet, les touristes chinois ne font que s’arrêter à l’aéroport de Liège et en repartent directement en car pour Bruxelles, Amsterdam et d’autres grandes capitales européennes. Or, nous avons, en Wallonie, des sites et des villes qui ne demandent qu’à être visités.

Le 19 avril dernier, lors de la séance plénière du Parlement wallon, j’ai interrogé le Ministre en charge du Tourisme afin de savoir quelles démarches concrètes ont été réalisées pour garder sur nos terres les Chinois et les Russes qui atterriront à Liège. Les attentes de ces publics spécifiques ont-elles bien été identifiées ? Est-ce que tout a été mis en place afin d’y répondre ?

Je voulais également savoir si le Ministre avait eu des contacts, par exemple, avec l’ambassadeur de Chine ou encore avec les échevins du tourisme de nos grandes villes wallonnes pour profiter au mieux de cette opportunité et d’en faire un atout pour la Wallonie.

Malheureusement, la réponse du Ministre du Tourisme ne fut pas satisfaisante.

Premièrement, le Ministre ne semble avoir eu de contact ni avec l’Ambassadeur de Chine, ni avec les Echevins du Tourisme des grande villes wallonnes.

Ensuite, il est évident que le Gouvernement wallon n’a pas anticipé ce retour des touristes chinois. Le Ministre a mentionné la création d’un label rassemblant des opérateurs touristiques qui seront formés afin de réunir les conditions nécessaires pour intéresser et satisfaire le public chinois. Toutefois, ces opérateurs doivent encore se réunir en septembre prochain ; soit six mois après la reprise des vols entre la Chine et Liège. C’est un peu tard ! Il aurait fallu être prêt dès l’arrivée des premiers touristes chinois sur le tarmac.

Outre ce manque d’anticipation, le Gouvernement pratique la politique à petits pas. Des choses positives sont faites mais de manière trop lente. Le Ministre propose, par exemple, la mise en place de circuits en Wallonie mais, encore une fois, il mentionne de nombreux éléments à mettre en œuvre avant la réalisation concrète de son projet. Il parle au futur alors que ces démarches devraient déjà être opérationnelles.

Le Vif publie un classement des Députés…

Ce 7 avril 2017, le Vif publiait son classement 2des Députés sur base du travail accompli en commission et en séance plénière.

En lisant l’article, vous verrez, en jaune, que dans les 10 Députés les plus actifs et productifs du Parlement, 17 sur 10 sont MR au Parlement wallon à Namur et 10 sur 10 le sont au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles à Bruxelles !

Cliquez ici pour accéder à l’article complet

Projets éoliens à Juprelle – Réponses aux préoccupations des riverains

Suite à une rencontre organisée par Patricia Poulet, Capture2conseillère communale à Juprelle, avec des citoyens juprellois, j’ai relayé au Parlement wallon leurs préoccupationsconcernant plusieurs projets éoliens dans les villages alentours. Cliquez ici pour en savoir davantage sur les projets les concernant (lien vers le site de leur asbl).

Voici les éléments de réponses obtenus via ces questions parlementaires aux différents Ministres compétents :

Continuer la lecture de Projets éoliens à Juprelle – Réponses aux préoccupations des riverains 

  • Concernant une possibilité d’indemnisation des riverains d’un parc éolien, le ministre m’a indiqué qu’il n’existe aucune disposition prévoyant une telle indemnité ni une éventuelle réduction du revenu cadastral.
  • Au sujet des participants à une enquête publique, le Code de l’environnement définit le public comme « une ou plusieurs personnes physiques ou morales, ainsi que les associations, organisations et groupes rassemblant ces personnes ». La définition large de ce public a pour conséquence que chaque réclamation nécessite une réponse et ce, peu importe la proximité géographique du réclamant.
  • Une étude d’incidences sur l’environnement doit être réalisée. Tous les risques relatifs à l’implantation d’un projet éolien sont pris en compte, en ce compris ceux sur la santé physique et mentale des riverains. L’auteur de l’étude doit également prendre en compte les risques pesant sur l’intégrité physique et sur le fonctionnement des grandes infrastructures telles que les voies ferrées, les lignes à haute tension ou encore les canalisations de gaz. Des zones de risque d’accident sont ainsi délimitées sur base de la distance de dommage maximal en cas de rupture d’une pale.
  • Lorsque l’implantation d’un parc éolien flamand pourrait avoir un impact sur la Région wallonne ou inversement, une concertation doit avoir lieu. La Région où le projet pourrait être implanté doit transmettre l’étude d’incidences à l’autre Région avant l’organisation de l’enquête publique. De plus, cette autre Région doit organiser une enquête publique à destination de ses propres habitants et leur communiquer les résultats de l’étude d’incidences. Les habitants de la Région susceptible d’être impactée peuvent aussi participer à l’enquête publique de la Région où le projet serait implanté et user des différentes voies de recours existantes.
  • Par ailleurs, les éoliennes ont une durée de vie estimée entre 20 et 30 ans. Dès lors, leur démantèlement doit être prévu dès l’octroi des permis. Les conditions sectorielles relatives aux parcs d’éoliennes d’une puissance totale supérieure à 0,5MW en précisent les modalités. En effet, en cas d’arrêt définitif, les installations doivent être démantelées et les fondations détruites sur une profondeur d’au moins deux mètres. L’exploitant doit également constituer une réserve pour pallier à ses défaillances éventuelles. Celle-ci est estimée entre 80.000 et 100.000 euros pour une éolienne d’une puissance de 3MW et de 150 mètres de haut.
  • Enfin, concernant les impacts d’un projet d’implantation d’éoliennes à proximité d’un aéroport, le Ministre m’a répondu que Belgocontrol avait défini des zones d’exclusion et d’autres soumises à étude autour de chaque aéroport civil. Dès lors, la présence d’éoliennes peut être soumise à plusieurs conditions comme une hauteur limitée, un balisage nocturne et diurne ou encore une prise en charge du coût d’un nouveau programme informatique indispensable pour les radars.

Cliquez ici pour accéder à l’ensemble des questions posées et aux réponses

Pourquoi 90 km/h sur la E25 entre le tunnel de Cointe et Hognoul ?

2017-03-24 - La Meuse
24 mars 2017 – La Meuse

Plusieurs d’entre vous m’ont contactée afin de savoir si la limitation de vitesse à 90 km/h sur la E25 reliant Burenville à l’échangeur de Loncin. Est-ce une mesure temporaire ou non ? Quelles raisons ont poussé à limiter la vitesse sur cette portion ?

J’ai donc interrogé le Ministre des Travaux publics, en charge des routes, autoroutes et de la sécurité routière, sur le sujet.

Continuer la lecture de Pourquoi 90 km/h sur la E25 entre le tunnel de Cointe et Hognoul ? 

Le Ministre m’a confirmé la permanence de la mesure pour lutter contre la pollution sonore et atmosphérique. Cette décision fait suite à une étude commandée en 2012 par le collège communal de la commune d’Ans.

L’impact de la vitesse sur le niveau de bruit et la mauvaise qualité de l’air dont souffrent les ansois, a été confirmé par le bureau d’étude. Les autorités ansoises ont donc décidé de demander au gouverneur de Province, au ministre compétent et aux communes environnantes, de limiter la vitesse à 90 km/h sur ce tronçon. Demande qui a été acceptée.

Une possibilité de recours existe néanmoins toujours : porter la décision devant le Conseil d’Etat. Une telle décision ne serait cependant pas sans conséquence sur les finances de ceux qui décideraient d’utiliser cette voie de recours. Et puis, s’opposer à une mesure qui pousse les automobilistes à rouler un peu moins vite dans l’intérêt de tous, ne serait pas perçu comme un comportement très citoyen. Mieux vaut adapter sa vitesse !