Archives pour la catégorie Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Politique sportive : Soutien accru au handisport

[Communiqué de presse]

Les députés MR Virginie DEFRANG-FIRKET et Philippe DODRIMONT, avec d’autres députés (cdH, PS, Ecolo et Défi), ont déposé une proposition de résolution relative au soutien du handisport.

« La Convention relative aux droits des personnes handicapées, adoptée à New York en 2006 et ratifiée par la Belgique en 2009, s’engage à permettre aux personnes recrop_shutterstock_383821612-1080-0x60x500x282handicapées de participer, sur base de l’égalité avec les autres, aux activités récréatives, de loisir et sportives et, dès lors, de prendre les mesures nécessaires pour atteindre ces objectifs. Cette proposition vise donc à soutenir au mieux les actions menées par le secteur du handisport afin de permettre à l’ensemble de personnes porteuses d’un handicap de pouvoir pratiquer un sport, répondant de la sorte aux exigences de maintien en bonne santé et d’intégration sociale », explique la députée Virginie DEFRANG-FIRKET.

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Aujourd’hui déjà, la Fédération Wallonie-Bruxelles soutient deux fédérations sportives chargées des activités physiques et sportives adaptées aux différents handicaps. D’une part la Fédération Multisports Adaptés (Féma) qui compte 5002 affiliés et orientée vers la pratique d’une trentaine de disciplines sportives de loisir ; d’autre part, la Ligue Handisport Francophone (LHF) qui rassemble 1327 membres et gère le sport de haut niveau pour handicapés sensoriels et moteurs.

Mais avec cette proposition, le parlement réaffirme, d’une part, que le sport est un droit pour tous et confirme le principe selon lequel les personnes handicapées doivent pouvoir participer aux activités sportives destinées à l’ensemble de la population ; et, d’autre part, souhaite aller plus loin encore en demandant au gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, entre autres :

  • De réaliser une enquête pour fin 2017 auprès des fédérations sportives sur les initiatives prises en faveur du handisport, afin de dresser un état des lieux précis permettant ensuite de prendre les mesures adéquates ;
  • D’encourager les fédérations sportives à développer une politique d’ouverture vers les personnes handicapées, tout en épaulant les clubs volontaires dans cette même démarche d’accueil ;
  • De mener une analyse concernant la possibilité d’une double affiliation, à la fois à une fédération sportive et à la Ligue Handisport Francophone ;
  • D’encourager les établissements qui proposent un cursus en lien avec le sport à proposer à leurs étudiants une formation spécifique à la prise en charge de l’activité physique des personnes handicapées ;
  • De valoriser les performances de nos athlètes du handisport à travers les différents supports de communication de la FWB ;
  • De poursuivre l’attention réservée par la RTBF à la médiatisation du handisport, notamment lors de la rédaction de son prochain Contrat de gestion

L’exploitation des mineurs illégaux en Belgique

Le mardi 9 mai dernier, j’interrogeais le Ministre de l’Aide à la Jeunesse 2017-05-10 - DHà propos des chiffres révélés par une étude de Child Focus au sujet de l’exploitation des mineurs illégaux : en Belgique, entre 25 et 40 % des mineurs isolés en situation illégale seraient contraints à la prostitution !

Que fait le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour aider ces mineurs en danger ? Quelle collaboration est-elle mise en place avec le Gouvernement fédéral, les polices locales et les pouvoirs locaux afin de s’attaquer à ce problème de traite des êtres humains ?

Il apparaît, suite à l’interview, par l’Organisation mondiale pour les migrations en 2016 des personnes arrivant en Italie suite à la crise migratoire, que 76 % de ces personnes ont été exploitées d’une façon ou d’une autre: travail forcé, prostitution, voire prélèvement d’organes. Parmi ces personnes se trouvent des MENA – mineurs étrangers non accompagnés. C’est énorme…

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Une partie importante de ces MENA qui arrivent en Belgique ont donc connu l’exploitation, parfois même dans notre pays, reconnait le Ministre en charge de l’Aide à la Jeunesse.

Pour lutter contre ce phénomène, il rappelle le plan d’action national qui lie tous les acteurs, fédéraux et fédérés, en collaboration avec le SPF Justice et la Direction générale Égalité des chances.

Cependant, il reconnait qu’il est difficile de travailler avec ces jeunes très méfiants et qui se cachent…

En effet, le Ministre m’a informée qu’il existe par ailleurs des réseaux d’exploitation structurés et organisés qui maintiennent les jeunes hors de l’espace visible. C’est le cas d’un réseau de prostitution nigérian, composé de jeunes filles âgées de 12 à 14 ans, qui est en train de grandir en Italie et à Paris.

La situation est complexe parce que ce n’est que quand des MENA fuient ces réseaux, ou après une intervention policière, qu’ils sont découverts. Il est bien sûr possible que ces réseaux soient aussi implantés en Belgique hélas.

La situation est alarmante. Il y a bel et bien encore beaucoup de travail à fournir pour aider ces jeunes mineurs qui, non seulement subissent une exploitation sexuelle, mais sont en outre en séjour irrégulier, seuls et donc livrés à eux-mêmes.

La réalité belge n’est, à ce jour, pas claire. De telles situations appellent des actions et des moyens. Une collaboration avec la police est indispensable et la prise de mesures au niveau européen semblent nécessaires puisque tous les pays sont confrontés à cette problématique.

Cliquez ici pour accéder à l’article que la DH consacrait à cette question le 10 mai dernier

Le Vif publie un classement des Députés…

Ce 7 avril 2017, le Vif publiait son classement 2des Députés sur base du travail accompli en commission et en séance plénière.

En lisant l’article, vous verrez, en jaune, que dans les 10 Députés les plus actifs et productifs du Parlement, 17 sur 10 sont MR au Parlement wallon à Namur et 10 sur 10 le sont au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles à Bruxelles !

Cliquez ici pour accéder à l’article complet

Cyberharcèlement : le MR se mobilise

Le MR a mené, durant toute l’année 2016, une étude fruit d’un long travail de documentation et d’entretiens réalisés avec des experts et spécialistes du cyberharcèlement – psychologues, responsables prévention, enseignants, directeurs d’établissements, professeurs d’université, avocats, policiers et magistrats. En effet, c’est un phénomène nouveau, encore peu connu mais en inquiétante expansion.cyberhar 2

 La jeunesse actuelle est hyperconnectée et diffuse une large partie de sa vie sociale et affective sur les réseaux sociaux. Si ce phénomène présente de nombreux avantages tels que la socialisation des jeunes, le développement de nouvelles compétences et l’apprentissage à la diversité, il comporte néanmoins de graves dangers (insultes, moqueries, publications de photos à l’insu des photographiés, rumeurs, etc). Selon un récent sondage Ipsos mené auprès de 2500 élèves du secondaire en Fédération Wallonie-Bruxelles, 27% des jeunes sont victimes d’insultes sur Internet et 25% ont déjà insulté.

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Cette étude a permis au MR de formuler 21 mesures préventives, éducatives et répressives à mettre en place via les différents niveaux de pouvoirs concernés.
Vous pouvez la consulter en cliquant sur ce lien : http://www.cjg.be/les-etudes-du-cjg-le-cyber-harcelement-des-enfants-et-des-adolescents/

Parmi ces propositions, le MR met l’accent sur les mesures de sensibilisation et de prévention qui doivent être la base des politiques de lutte contre le cyberharcèlement en milieu scolaire. C’est pourquoi nous proposons notamment l’instauration d’un cours d’éducation aux médias afin d’apprendre aux élèves à naviguer sur la toile sans risque.  Nous encourageons également les établissements scolaires à organiser des rencontres et des débats sur le cyberharcèlement et à  mettre en place des espaces de parole qui impliqueraient d’avantage les centres psychomédicaux sociaux (cpms) dans la lutte contre le cyberharcèlement.

cyberhar 1Si la prévention en milieu scolaire est importante, il faut qu’elle se poursuive au domicile. C’est pourquoi le MR recommande aux parents de réguler l’accès à Internet de leur enfant et d’échanger régulièrement avec eux sur  la nature de leurs activités sur Internet.

Parallèlement à ces deux sphères, nous estimons qu’il est important de renforcer le volet répressif en sensibilisant et en formant les acteurs de la police et de la justice au phénomène du cyberharcèlement. En outre, le MR propose que les cyberharceleurs soient convoqués systématiquement au Parquet pour un entretien et un « rappel à la loi » et que le Parquet puisse suspendre provisoirement le profil numérique d’un harceleur présumé.

Enfin, le MR propose de réprimer pénalement les pratiques de « vidéo-lynchage », de « vengeance pornographique » et de « lynchage numérique ».

En tant que Députée et maman, j’ai également voulu agir en la matière et apporter ma contribution pour lutter contre ce fléau. Mon niveau d’action : l’école communale de Rotheux, ma commune. Je me suis rendue au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le mardi 21 février, avec les élèves de 6ème primaire pour une visite de l’institution dans le cadre du projet « Le Parlement des Enfants », qui a pour but d’initier les écoliers à la pratique parlementaire.

Consultez cet article pour davantage d’informations à ce sujet http://www.virginiedefrangfirket.be/2017/03/09/lecole-communale-de-rotheux-en-visite-au-parlement/

Avec cette opération et dans le cadre d’un concours, les élèves ont eu pour tâche de rédiger une proposition de décret pour luttre contre le harcèlement à l’école et le cyber-harcèlement.

Je pense qu’il est essentiel de sensibiliser nos enfants à la démocratie représentative, et si nous pouvons également le faire via un sujet aussi important que le cyberharclement, alors l’exercice ne peut être que gagnant.

Que faire des enfants de Djihadistes belges qui rentrent au Pays ?

Lors de la séance plénière du 22 février, j’ai interrogé Rachid Madrane, IMG_5730Ministre de l’Aide à la Jeunesse, au sujet du retour d’enfants de djihadistes belges en Fédération Wallonie-Bruxelles.

En effet, à la mi-février, la presse évoquait la préoccupation des autorités belges pour 80 enfants se trouvant sur le territoire contrôlé par l’Etat islamique. Il s’agit d’enfants belges nés en Syrie ou emmenés sur le front par leurs parent. Les autorités ont récemment été averties d’un possible retour en Belgique d’une vingtaine de combattants. Parmi ceux-ci, se trouvent essentiellement des femmes accompagnées de leurs enfants.

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Soucieuse du sort réservé aux enfants traumatisés et dont les parents seraient emprisonnés à leur retour, j’ai demandé au Ministre s’il avait une idée du nombre d’entre eux qui relèveraient de la compétence la Fédération Wallonie-Bruxelles. Je lui ai aussi demandé s’il prévoyait des actions concrètes ou des collaborations avec des structures particulières pour accueillir ces enfants et enfin, s’il avait eu des échanges avec le Fédéral à ce propos.

Le Ministre m’a répondu avoir une réunion à ce sujet avec le parquet fédéral et les autorités judiciaires le surlendemain. En attendant, il travaillait sur plusieurs hypothèses.

  • La première est celle des mineurs : ceux-ci pourraient être pris en charge à leur retour par des services d’accueil et d’aide éducative et des services d’aide et d’intervention éducative. En effet, ces enfants seraient considérés comme étant en danger.
  • La deuxième est celle de combattants, partis mineurs, mais revenus sur le territoire national âgés de plus de 18 ans : ceux-ci seraient traités par la justice des personnes majeures.
  • La troisième est celle de combattants toujours mineurs à leur retour en Belgique : ceux-ci dépendraient alors de la décision d’un juge de la jeunesse qui pourrait soit les placer dans une institution publique de protection de la jeunesse, soit les envoyer devant la justice des majeurs en fonction de la gravité de leurs actes.

Dans chacun des cas où la personne serait mineure à son retour, une collaboration avec le CAPREV (Centre d’Aide et de Prise en charge de toute personne concernée par le Radicalisme et les Extrémismes Violents) serait prévue. Cependant, au 22 février, le Ministre n’avait encore reçu aucune demande des autorités judiciaires au sujet de mineurs étant de retour sur le territoire belge.

Je me suis réjouie qu’une concertation entre les acteurs concernés soit en cours. Elle doit désormais être efficace pour anticiper et préparer au mieux le retour de ces enfants en Belgique et ce, même s’il n’y en avait qu’un seul. En effet, il faudra leur donner les meilleures chances pour qu’ils puissent rebondir et retrouver un équilibre dans leur vie. Bref, faire tout ce qui est possible pour éviter que ces enfants tombent eux-mêmes dans la spirale du djihadisme.