Cyberharcèlement : le MR se mobilise

Le MR a mené, durant toute l’année 2016, une étude fruit d’un long travail de documentation et d’entretiens réalisés avec des experts et spécialistes du cyberharcèlement – psychologues, responsables prévention, enseignants, directeurs d’établissements, professeurs d’université, avocats, policiers et magistrats. En effet, c’est un phénomène nouveau, encore peu connu mais en inquiétante expansion.cyberhar 2

 La jeunesse actuelle est hyperconnectée et diffuse une large partie de sa vie sociale et affective sur les réseaux sociaux. Si ce phénomène présente de nombreux avantages tels que la socialisation des jeunes, le développement de nouvelles compétences et l’apprentissage à la diversité, il comporte néanmoins de graves dangers (insultes, moqueries, publications de photos à l’insu des photographiés, rumeurs, etc). Selon un récent sondage Ipsos mené auprès de 2500 élèves du secondaire en Fédération Wallonie-Bruxelles, 27% des jeunes sont victimes d’insultes sur Internet et 25% ont déjà insulté.

Cette étude a permis au MR de formuler 21 mesures préventives, éducatives et répressives à mettre en place via les différents niveaux de pouvoirs concernés.
Vous pouvez la consulter en cliquant sur ce lien : http://www.cjg.be/les-etudes-du-cjg-le-cyber-harcelement-des-enfants-et-des-adolescents/

Parmi ces propositions, le MR met l’accent sur les mesures de sensibilisation et de prévention qui doivent être la base des politiques de lutte contre le cyberharcèlement en milieu scolaire. C’est pourquoi nous proposons notamment l’instauration d’un cours d’éducation aux médias afin d’apprendre aux élèves à naviguer sur la toile sans risque.  Nous encourageons également les établissements scolaires à organiser des rencontres et des débats sur le cyberharcèlement et à  mettre en place des espaces de parole qui impliqueraient d’avantage les centres psychomédicaux sociaux (cpms) dans la lutte contre le cyberharcèlement.

cyberhar 1Si la prévention en milieu scolaire est importante, il faut qu’elle se poursuive au domicile. C’est pourquoi le MR recommande aux parents de réguler l’accès à Internet de leur enfant et d’échanger régulièrement avec eux sur  la nature de leurs activités sur Internet.

Parallèlement à ces deux sphères, nous estimons qu’il est important de renforcer le volet répressif en sensibilisant et en formant les acteurs de la police et de la justice au phénomène du cyberharcèlement. En outre, le MR propose que les cyberharceleurs soient convoqués systématiquement au Parquet pour un entretien et un « rappel à la loi » et que le Parquet puisse suspendre provisoirement le profil numérique d’un harceleur présumé.

Enfin, le MR propose de réprimer pénalement les pratiques de « vidéo-lynchage », de « vengeance pornographique » et de « lynchage numérique ».

En tant que Députée et maman, j’ai également voulu agir en la matière et apporter ma contribution pour lutter contre ce fléau. Mon niveau d’action : l’école communale de Rotheux, ma commune. Je me suis rendue au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le mardi 21 février, avec les élèves de 6ème primaire pour une visite de l’institution dans le cadre du projet « Le Parlement des Enfants », qui a pour but d’initier les écoliers à la pratique parlementaire.

Consultez cet article pour davantage d’informations à ce sujet http://www.virginiedefrangfirket.be/2017/03/09/lecole-communale-de-rotheux-en-visite-au-parlement/

Avec cette opération et dans le cadre d’un concours, les élèves ont eu pour tâche de rédiger une proposition de décret pour luttre contre le harcèlement à l’école et le cyber-harcèlement.

Je pense qu’il est essentiel de sensibiliser nos enfants à la démocratie représentative, et si nous pouvons également le faire via un sujet aussi important que le cyberharclement, alors l’exercice ne peut être que gagnant.