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Aide à la jeunesse : Une vraie réforme ou une façon de dégager des budgets ?

Ce mercredi 7 octobre 2015 en séance plénière, j’ai interpellé le Ministre Rachid Madrane (PS) quant à son avant-projet de décret modifiant le secteur de l’aide à la jeunesse, mais aura obtenu pour seule réponse le chemin législatif que prendra ce texte au cours des prochains mois… reportant à mars tout débat.

Retrouvez, ci-dessous, le communiqué de presse envoyé par le MRDSC00661

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« C’est hallucinant ! Le Soir ayant pu prendre connaissance du contenu de cet avant-projet de décret avant le parlement, nous nous attendions à commencer le débat là où il doit avoir lieu. Mais à part un cours de sciences politiques sur la procédure législative d’un décret, rien ! Le Groupe PS a d’ailleurs refusé le principe d’un débat d’actualité sur le sujet. S’il est évident qu’une telle réforme est nécessaire, tout comme en débattre au parlement, le Ministre a confirmé qu’il n’y aurait pas de budget avant 2017… Ceci explique peut-être cela !», déplore Virginie Defrang-Firket.

La députée MR avait pourtant des questions précises, notamment sur la pénurie de familles d’accueil : « En effet pourquoi privilégier cette seule piste de solution sur toute autre plutôt que de laisser à l’appréciation du secteur ce qui convient pour chaque situation ? Et sans famille d’accueil, où ira dès lors le jeune ? »

Par ailleurs, le MR se demande également :

  • Revoir les conditions de dessaisissement, n’est-ce pas là une façon de se substituer au juge compétent en la matière ?
  • Le non-placement en IPPJ de jeunes de moins de 14 ans : est-ce une réelle conviction ou une manière détournée de dégager des moyens permettant de financer son institution publique d’accueil des jeunes ayant commis un fait qualifié d’infraction à Bruxelles ?
  • Requérir, dans le cadre de l’aide volontaire, un accord écrit du jeune et ce, à partir de 12 ans, n’est-ce pas faire peser sur cet enfant déjà fragilisé dans un contexte familial difficile le poids d’une lourde décision ?
  • Où trouver l’argent pour l’accompagnement des jeunes jusque 25 ans alors que le secteur peine à le faire correctement jusque 18 ans ?

« Le Ministre a évoqué dans la presse que son texte serait soumis à concertation, mais peut-on espérer qu’elle soit réelle alors que les mesures ont déjà été annoncées ? Par ailleurs, je regrette que les magistrats aient été pointés du doigt par M. Madrane… Pour une telle réforme, il est bon d’avoir l’adhésion de tous ! », souligne Virginie Defrang-Firket.

L’Aide à la jeunesse : un dossier où les défis à relever ne manquent pas

 

 

parlement wallonie bruxelleMembre effectif de la commission de l’aide à la jeunesse, j’ai décidé de m’impliquer pleinement dans cette matière passionnante et importante. Pour parfaire mes connaissances, j’ai rencontré plusieurs représentants de services de protection de la jeunesse, avocats spécialisés, responsables d’IPPJ,.. Continuer la lecture de L’Aide à la jeunesse : un dossier où les défis à relever ne manquent pas 

Parallèlement à ce travail de fond, je relaie régulièrement au parlement les questions et préoccupations des acteurs de terrain, via des interpellations adressées aux Ministres concernés. J’ai par exemple récemment questionné la Ministre de l’Education sur le rôle de prévention des éducateurs dans les écoles. Je voulais m’assurer que ces éducateurs soient en nombre suffisant et suffisamment formés pour encadrer les jeunes. Tous ne sont par exemple pas formés à la gestion de la violence, au harcèlement scolaire ou aux formes de radicalisation !

J’ai également interrogé plusieurs fois le Ministre de l’Aide à la jeunesse, notamment sur le travail réalisé par les Services d’Actions Restauratrices et Educatives (S.A.R.E.) à l’égard des jeunes ayant commis un fait qualifié d’infraction, ainsi que sur la faible couverture médiatique dont bénéficient ces services pourtant extrêmement utiles à la société. Ils donnent en effet une réponse et un suivi concret auprès de ces jeunes délinquants et évite un sentiment d’impunité extrêmement néfaste. Les SARE souffrent d’un manque global d’information (dans le chef du public et des professionnels) aux sujets de leur action. Ils ont besoin que soit développée une « une vraie culture de l’offre restauratrice ».

Je me suis également penchée sur le manque d’institutions adéquates pour le placement des enfants difficiles et sur les chiffres relatifs aux « projets API », les méthodes accompagnements post-institutionnels. Une fois sortis d’institution, les jeunes sont accompagnés de manière intensive et individuelle afin d’éviter une récidive et de les aider à se réinsérer

 

J’ai aussi questionné le ministre sur la nécessité de maintenir des liens entre les familles d’accueil et les familles biologiques, de responsabiliser ses parents d’accueil quant aux responsabilités qu’ils ont à l’égard de l’enfant placé, mais aussi de ne pas déresponsabiliser les parents biologiques. Le dialogue entre l’enfant, les intervenants de l’aide à la jeunesse, les parents d’accueil et les parents biologiques doit être la pierre angulaire du système. L’enfant doit être préparé à l’idée de rentrer chez lui, il doit aussi avoir la possibilité de s’exprimer librement sur son vécu en famille d’accueil.

La radicalisation de certains jeunes est également une dimension importante du secteur de l’aide à la jeunesse. Les IPPJ doivent disposer de conseillers de toute conviction pour encadrer ces jeunes, les aider à décoder les messages extrémistes et à remettre ainsi les pendules à l’heure. Ces intervenants ont un rôle essentiel à jouer à l’égard de ces jeunes en difficultés. Le ministre en est heureusement bien conscient !

Semaine du 3 au 8 novembre 2014 : compte rendu de mon travail parlementaire

PCFCette semaine, j’ai posé au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles  9 questions orales aux différents ministres.

Lundi après-midi en commission SPORT :

–       Au sujet de la situation tendue à l’Union belge de football suite à l’annonce de licenciements du personnel, j’ai relayé les craintes du secteur, et plus particulièrement des comités provinciaux auprès du Ministre.

–          La seconde sur les incidents au Standard lors du match contre Zulte Waregem. J’étais présente au stade ce jour-là en famille. Nous avons été confrontés à la violence et à la bêtise de certains supporters. J’ai tenu à attirer l’attention du ministre sur ces incidents. Continuer la lecture de Semaine du 3 au 8 novembre 2014 : compte rendu de mon travail parlementaire 

Mardi, j’ai interrogé le Ministre de l’enseignement supérieur sur les supports de cours qui doivent être remis gratuitement aux étudiants boursiers. Il semble que l’ULg ne soit pas en ordre à ce niveau.

Mardi toujours, en commission de l’aide à la jeunesse, je posais 3 questions préparées suite à une rencontre avec des représentants du Conseil communautaire de l’Aide à la Jeunesse.

–          Tout d’abord, je voulais connaître l’état d’avancement de l’évaluation du décret du 4 mars 1991 qui régule tout le secteur de l’aide à la jeunesse.

–          Suite au cas du jeune garçon de six ans originaire de Saint Josse reconnu par son institutrice dans un reportage, j’ai demandé quelles mesures de protection étaient d’application pour ces mineurs qui partent avec leurs parents rejoindre les forces de l’Etat islamique.

–          Enfin, j’ai souhaité être informée sur les coûts et l’impact de la campagne de sensibilisation réalisée en 2013 en faveur des enfants en danger et dont l’objectif était de trouver de nouvelles familles d’accueil pour remédier au manque criant de places actuel.

Pour terminer, trois dernières questions en commission de l’éducation ce vendredi.

–          Une sur la disparition progressive des cours de latin dans nos écoles.   Alors que dans cette matière, on y retrouve la rigueur des maths et la rigueur de français,  qu’elle contribue à la réussite des étudiants dans l’enseignement supérieur, de moins en moins de jeunes choisissent cette option

–          Un deuxième sur le projet de nouvelle école communale de Rotheux. Alors que le collège communal de Neupré se félicite d’une rencontre avec le Ministre de l’enseignement supérieur, j’ai interrogé la Ministre de l’éducation pour connaître l’état d’avancement du projet et ses chances d’aboutir.

–          Enfin, ma dernière question de la semaine concernait l’évaluation des directeurs d’école. Par qui sont-ils évalués ? Sur quelle base ? Comment cela se passe-t-il en Fédération Wallonie-Bruxelles ? Objectif : éviter le manque de rigueur et la banalisation de cette procédure essentielle pour assurer la qualité de notre enseignement.

La semaine prochaine, 5 questions au Parlement wallon.