Archives pour la catégorie La presse en parle

L’exploitation des mineurs illégaux en Belgique

Le mardi 9 mai dernier, j’interrogeais le Ministre de l’Aide à la Jeunesse 2017-05-10 - DHà propos des chiffres révélés par une étude de Child Focus au sujet de l’exploitation des mineurs illégaux : en Belgique, entre 25 et 40 % des mineurs isolés en situation illégale seraient contraints à la prostitution !

Que fait le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour aider ces mineurs en danger ? Quelle collaboration est-elle mise en place avec le Gouvernement fédéral, les polices locales et les pouvoirs locaux afin de s’attaquer à ce problème de traite des êtres humains ?

Il apparaît, suite à l’interview, par l’Organisation mondiale pour les migrations en 2016 des personnes arrivant en Italie suite à la crise migratoire, que 76 % de ces personnes ont été exploitées d’une façon ou d’une autre: travail forcé, prostitution, voire prélèvement d’organes. Parmi ces personnes se trouvent des MENA – mineurs étrangers non accompagnés. C’est énorme…

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Une partie importante de ces MENA qui arrivent en Belgique ont donc connu l’exploitation, parfois même dans notre pays, reconnait le Ministre en charge de l’Aide à la Jeunesse.

Pour lutter contre ce phénomène, il rappelle le plan d’action national qui lie tous les acteurs, fédéraux et fédérés, en collaboration avec le SPF Justice et la Direction générale Égalité des chances.

Cependant, il reconnait qu’il est difficile de travailler avec ces jeunes très méfiants et qui se cachent…

En effet, le Ministre m’a informée qu’il existe par ailleurs des réseaux d’exploitation structurés et organisés qui maintiennent les jeunes hors de l’espace visible. C’est le cas d’un réseau de prostitution nigérian, composé de jeunes filles âgées de 12 à 14 ans, qui est en train de grandir en Italie et à Paris.

La situation est complexe parce que ce n’est que quand des MENA fuient ces réseaux, ou après une intervention policière, qu’ils sont découverts. Il est bien sûr possible que ces réseaux soient aussi implantés en Belgique hélas.

La situation est alarmante. Il y a bel et bien encore beaucoup de travail à fournir pour aider ces jeunes mineurs qui, non seulement subissent une exploitation sexuelle, mais sont en outre en séjour irrégulier, seuls et donc livrés à eux-mêmes.

La réalité belge n’est, à ce jour, pas claire. De telles situations appellent des actions et des moyens. Une collaboration avec la police est indispensable et la prise de mesures au niveau européen semblent nécessaires puisque tous les pays sont confrontés à cette problématique.

Cliquez ici pour accéder à l’article que la DH consacrait à cette question le 10 mai dernier

Le MR veut garder le Bois de l’Abbaye, mais renforcer les avantages des Neupréens !

Ce 22 mai, l’assemblée générale du Bois de l’Abbaye Capture Virgidoit se prononcer sur la reconduction de l’intercommunale. La décision n’est pas anodine puisqu’il s’agit d’engager notre commune pour trente ans et ce, pour le meilleure, comme pour le pire.

Vous avez certainement déjà lu ou entendu beaucoup à ce sujet.

De son côté, le MR de Neupré a pesé le pour et le contre avant de se prononcer et d’aller plus loin.

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Plutôt que de quitter le navire, et donc de le détruire, nous avons préféré construire et proposer des solutions. En effet, sortir de cette intercommunale n’aurait en rien résolu sa situation difficile. Au contraire, cela l’aurait aggravée. Cela aurait également impliqué que le poids de la dette à charge de Neupré soit reporté sur les autres communes associées qui, elles aussi, connaissent des difficultés financières. Nous refusons cette approche égoïste et de repli sur soi.

Nous avons donc décidé deux choses :

  1. OUI à la prolongation de la participation de Neupré dans l’intercommunale car nous sommes persuadés de la nécessité de garder une institution de soins de proximité.
  • En 2016, les Neupréens ont bénéficié de 34.940 actes (consultations, interventions,…) au Bois de l’Abbaye.
  • 117 Neupréens y travaillent. C’est autant de familles concernées. 230 si on y inclut les indépendants.
  • La situation financière de l’hôpital n’étant pas au beau fixe, un départ de Neupré aurait des conséquences dramatiques, tant sur les autres associés que sur le personnel.

Nous devions donc assurer notre responsabilité ! Une intercommunale de soins de santé nécessite une autre approche que celle purement économique.

Enfin, il est prématuré de précipiter les choses alors qu’une réorganisation de l’offre hospitalière va s’opérer.

2. NEANMOINS, il est évident que Neupré doit demander davantage de compensations quant à cette participation.

Nous optons donc, en même temps, pour une intercommunale qui offre une plus-value, une contrepartie à tous ses associés.

Plusieurs questions méritent dès lors d’être posées :

  • Pourquoi, depuis 2013, les Neupréens ne retirent-ils plus d’avantages de la participation de Neupré dans l’intercommunale par rapport aux habitants de communes non-associées ?
  • Pourquoi la commune de Neupré ne dispose-t-elle pas d’une antenne de l’hôpital ou d’un centre de prélèvements sanguins comme les autres ? Le CHBA compte 4 sites hospitaliers (Seraing, Waremme, Flémalle et Nandrin) et 8 centres de prélèvements sanguins (2 à Waremme, 1 à Flemalle, 1 à Jemeppe, 1 à Nandrin, 2 à Seraing et 1 à Boncelles).
  • Pourquoi Nandrin, commune NON actionnaire du CHBA a-t-elle sur ses terres une maison médicale du Bois de l’Abbaye ?
  • Pourquoi, par exemple, ne pas proposer une participation au financement, à l’asbl Neupré Santé qui offre des soins à domicile de grande qualité , mais qui coute chaque année aux finances communales 18.000 euros ?
  • Pourquoi ne pas profiter des repas de la cuisine de l’hôpital que Neupré a contribué à mettre en place plutôt que de recourir à une source extérieure, plus chère ?

A ce niveau, il parait certains que tous ces griefs ne sont pas imputables au Bois de l’Abbaye. Nous regrettons qu’aucun projet n’ait été mis sur la table du conseil d’administration par la majorité PS-CDH de Neupré.

  • Enfin, il est difficilement concevable que notre commune doive intervenir pour éponger les pertes de l’hôpital alors que des communes voisines, non associées mais dont les habitants profitent tout autant des services offerts, en sont exonérées.
    Nous prônons une réflexion globale sur le paysage hospitalier liégeois pour créer des synergies, des économies d’échelle, et une spécialisation des hôpitaux. Cette collaboration existe d’ailleurs déjà entre le CHU et le CHBA.
  • Nous sommes pour une forme de solidarité communale, une approche supracommunale pour répartir le coût des hôpitaux publics sur toutes les communes de la région qui en profitent.

Pourquoi les autres communes du coin comme Anthisnes, Nandrin, Liège, etc. ne sont-elles pas membres de cette intercommunale alors que leurs habitants en profitent aussi ?

Nous adoptons donc dans ce dossier, comme dans tous les autres, une position constructive et responsable.

Par respect pour le personnel de ce secteur soumis parfois à des conditions de travail difficiles, mais aussi pour les patients, dont de nombreux Neupréens, nous disons OUI à la reconduction de l’intercommunale.

Néanmoins, par la motion que nous déposons au conseil communal du 10 mai à Neupré, nous conditionnons ce soutien à la mise en place d’une réelle plus-value concrète au profit de la commune de Neupré, et au renforcement de l’approche supracommunale dans ce dossier pour une prise en charge de la dette plus équitable et la garantie d’une offre de soins de qualité au profit de tous !

Le Vif publie un classement des Députés…

Ce 7 avril 2017, le Vif publiait son classement 2des Députés sur base du travail accompli en commission et en séance plénière.

En lisant l’article, vous verrez, en jaune, que dans les 10 Députés les plus actifs et productifs du Parlement, 17 sur 10 sont MR au Parlement wallon à Namur et 10 sur 10 le sont au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles à Bruxelles !

Cliquez ici pour accéder à l’article complet

Pourquoi 90 km/h sur la E25 entre le tunnel de Cointe et Hognoul ?

2017-03-24 - La Meuse
24 mars 2017 – La Meuse

Plusieurs d’entre vous m’ont contactée afin de savoir si la limitation de vitesse à 90 km/h sur la E25 reliant Burenville à l’échangeur de Loncin. Est-ce une mesure temporaire ou non ? Quelles raisons ont poussé à limiter la vitesse sur cette portion ?

J’ai donc interrogé le Ministre des Travaux publics, en charge des routes, autoroutes et de la sécurité routière, sur le sujet.

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Le Ministre m’a confirmé la permanence de la mesure pour lutter contre la pollution sonore et atmosphérique. Cette décision fait suite à une étude commandée en 2012 par le collège communal de la commune d’Ans.

L’impact de la vitesse sur le niveau de bruit et la mauvaise qualité de l’air dont souffrent les ansois, a été confirmé par le bureau d’étude. Les autorités ansoises ont donc décidé de demander au gouverneur de Province, au ministre compétent et aux communes environnantes, de limiter la vitesse à 90 km/h sur ce tronçon. Demande qui a été acceptée.

Une possibilité de recours existe néanmoins toujours : porter la décision devant le Conseil d’Etat. Une telle décision ne serait cependant pas sans conséquence sur les finances de ceux qui décideraient d’utiliser cette voie de recours. Et puis, s’opposer à une mesure qui pousse les automobilistes à rouler un peu moins vite dans l’intérêt de tous, ne serait pas perçu comme un comportement très citoyen. Mieux vaut adapter sa vitesse !

Cancer du côlon : Wallons K.O

2017-03-15 - Moustique
2017-03-15 – Moustique

Ce mardi 7 mars 2017, j’interrogeais le Ministre de la Santé au Parlement wallon au sujet des dysfonctionnement du dépistage du cancer du côlon en Wallonie.

Ce cancer frappe en effet fortement les Wallons.
Le cancer du colôn est l’un des plus mortels, et qu’en Belgique, il y 8.500 cas nouveaux recensés chaque année.

La Wallonie dépiste hélas 5 fois moins de cas que la Flandre ! Seuls 10% des Wallons à risque se font dépister en moyenne. C’est pourtant plus de 50% qui font la démarche en Flandre.
Il est pourtant gratuit dès 50 ans et la Wallonie avait pris les devants puisque le dépistage est mis en place depuis 2009 alors que la Flandre ne l’a instauré que depuis 2014.

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Comment dès lors expliquer cette situation et cette si faible mobilisation wallonne ?Pourquoi la procédure de dépistage est-elle si compliquée chez nous alors qu’en Flandre, le kit de dépistage est simplement envoyé par la poste aux personnes concernées ?

En Wallonie, le Ministre m’a confirmé que, pour une première participation, une invitation à prendre part au dépistage est envoyée mensuellement au public cible, n’ayant donc jamais participé, sur base de leur jour et mois d’anniversaire.
Jusqu’à présent, la personne qui reçoit cette invitation est orientée vers son médecin généraliste et reçoit le kit de dépistage si le médecin le juge opportun. Le principe qui avait prévalu en 2009 était de mettre le médecin généraliste au centre du dispositif pour améliorer la médication et le suivi. Force est de constater que l’impact de cette invitation n’est pas optimal.
Pour une ixième participation, le centre communautaire de référence pour le dépistage des cancers envoie un nouveau test de dépistage directement au domicile des personnes de la tranche d’âge 50 à 74 ans deux ans après un test négatif.

Afin d’améliorer l’efficience du programme, le centre communautaire de référence en matière de dépistage du cancer mène actuellement un projet-pilote depuis janvier 2017 sur la province de Namur et en Communauté germanophone pour augmenter l’accessibilité aux tests de dépistage dans le cadre d’une première participation. Les personnes invitées ont la possibilité soit d’obtenir le kit de dépistage lié à leur médecin généraliste, soit de demander que le kit de dépistage soit directement envoyé à leur domicile, sans passer par le médecin généraliste, via un lien Web sécurisé ou en téléphonant au centre de référence.

Les résultats de l’évaluation de ce projet-pilote sont attendus au plus tard pour juin 2017. Je ne manquerai pas de suivre cela attentivement.

Cliquez ici pour accéder à ma question au Ministre et à sa réponse