Non au projet éolien d’Engis!

Le Collège communal de Neupré a émis, comme la CCATM, un avis défavorable concernant le projet éolien de NPG ENERGY. En effet, en sa séance du 25 juillet 2018, le Collège communal de Neupré a rendu son avis relatif au projet éolien de NPG Energy prévu à sa frontière sur le territoire de la Commune d’Engis. Ce projet prévoit pour rappel l’implantation de 5 éoliennes entre la Route du Condroz et le Bois d’Engis (36 tournants).

Eolienne

Loin d’une très simpliste et peu réaliste réaction « NIMBY », le Collège s’interroge tout d’abord sur la pertinence du lieu retenu. En effet, le site est un coin vert du Condroz. Les Neupréens tiennent au caractère rural du coin et déplorent ce risque de pollution visuelle.

De même, les aspects en termes de sécurité, l’impact sur l’environnement, le paysage et la santé ont également suscité de vives inquiétudes. A ce sujet, notre échevin de l’urbanisme Mathieu Bihet a attiré notre attention sur le fait que la distance minimale imposée entre la Route du Condroz et une des éoliennes n’était pas respectée! Cette distance légale (hauteur du mât + longueur d’une pâle) permet pourtant d’éviter la projection de morceaux de glace en cas de givre ou les risques de projection de bris de pâles voire pire, de chute d’éléments d’une éolienne. De plus, l’impact sur la santé de la population des alentours, la faune et la flore semble ne pas avoir fait l’objet d’une analyse approfondie et circonstanciée. Or, ces points sont à nos yeux essentiels.

Pour ces raisons, il nous paraissait inconcevable de soutenir ce projet dès l’instant où l’impact sur le cadre de vie des Neupréens n’a pas fait partie de la réflexion et que la sécurité n’était pas garantie.

Il est néanmoins à souligner que le Collège n’est pas pour autant insensible à la question des énergies renouvelables et des économies d’énergie! Nous étudions d’ailleurs le placement de panneaux photovoltaïques pour la piscine et le hall omnisport de Rotheux.

Concernant la suite de la procédure, celle-ci a été ralentie suite aux erreurs administratives des communes d’Engis et d’Anthisnes lors des enquêtes publiques sur leur territoire. Une fois les enquêtes publiques clôturées, il incombera au fonctionnaire délégué de statuer sur la demande.