Mes interpellations au Conseil de police du 20 mars 2017

Retrouvez, ci-dessous, les questions que j’ai posées lors du Conseil de police du 20 mars dernier.

  1. La situation de la rue du Hock à Neupré

J’ai été interpellée par un riverain de la rue du Hock qui me faisait part de la situation problématique rencontrée suite à la création de nouvelles places de stationnement.

En effet, cette rue s’est vue octroyée des emplacements de stationnement, marqués au sol, à droite lorsque l’on descend. Après sa jonction avec la rue Machette, un espace de stationnement pour pratiquement 4 véhicules a ainsi été matérialisé.

Dès lors, les usagers qui descendent la rue du Hock, doivent se porter complètement à gauche pour dépasser les voitures stationnées et se mettent ainsi en danger dans le virage à droite puisqu’ils n’ont pratiquement aucune visibilité si ce n’est presqu’à la fin du dit virage.

  • Qu’en est-il des règles en termes de sécurité routière à cet endroit et, notamment, celle qui stipule qu’il est interdit de mettre un véhicule à l’arrêt ou en stationnement à tout endroit où il est manifestement susceptible de constituer un danger pour les autres usagers de la route ou de les gêner sans nécessité notamment dans un virage lorsque la visibilité est insuffisante… ce qui est le cas ici ?

Réponse communiquée le 20 mars : La commission de mobilité de la commune et la Région wallonne ont donné leur feu vert. C’est assez interpellant…

  1. Le bilan après un an d’utilisation du drone

En février 2016, le conseil de police décidait de l’acquisition d’un drone.

  • Un an après, quel bilan tirez-vous de l’utilisation de cet appareil ?
  • On parle de 8 policiers qui seraient en mesure de l’utiliser. Seront-ils bientôt plus nombreux ?
  • Suivent-il, encore aujourd’hui, des formations ?
  • La procédure pour obtenir les autorisations n’est-elle pas trop lourde ?
  • Des accidents consécutifs à l’utilisation du drone ont-ils été signalés ?
  • Avez-vous reçu des plaintes pour atteinte à la vie privée ?
  • Avez-vous eu des demandes d’interventions dans d’autres zones de police qui ne seraient pas équipées d’un tel engins ?

Réponses communiquées le 20 mars :
Le drone a été utilisé à +/- 20 reprises, mais jamais sur Neupré.
8 policiers ont été formés ce qui semble assez. La formation se poursuit actuellement.
La procédure est en effet trop lourde pour les autorisations.
Il n’y a pas d’accident à déplorer. Et aucune plainte n’a été communiquée pour atteinte à la vie privée.
Le drone n’a pas encore été prêté à d’autres zones qui peuvent également en acheter.
Enfin, la zone a intégré une expérience pilote avec l’IBSR en matière de sécurité routière.

  1. La problématique du racket aux alentours de l’athénée de l’Air Pur

J’ai récemment été informée de nouveaux cas de racket aux abords de l’athénée royal de l’Air Pur.
La situation n’est pas neuve et persiste même depuis plusieurs années.

  • Y a-t-il une politique de prévention mise en place par la zone pour lutter contre ce phénomène ?
  • Avez-vous été informés de faits nouveaux à ce sujet ?
  • Le cas échéant, des mesures de surveillance, ou de présence policière, sont-elles prévues aux alentours de l’école?
  • Quelle collaboration entretenez-vous avec l’école en question?
  • Est-ce que d’autres établissements scolaires sont ou ont été concernés ?

Réponses communiquées le 20 mars :
La zone est régulièrement en contact avec la direction des écoles.
Le problème vient aussi du fait que peu de victimes portent plainte. Intervenir sur base d’une rumeur n’est cependant pas l’idéal. L’école pourrait rappeler cette nécessité pour aider la police.
C’est en effet un phénomène récurrent. Les jeunes racketteurs se déplacent et tournent régulièrement à plusieurs endroits. Ils sont bien connus. Faut-il encore des preuves pour les coincer…
L’école doit également prendre des mesures en matière de prévention pour sensibiliser les élèves à ce fléau.