Pas assez de piscines publiques en extérieur en Wallonie et trop peu de zones de baignade autorisées.

ice bucketCe lundi 13 juillet 2015, j’interrogeais le Ministre Carlo Di Antonio en commission de l’environnement, de l’aménagement du territoire et des transports.

Ma question portait sur « Le manque de lieux de baignade en région liégeoise ».

En effet, alors que nous avons connu des températures très élevées ces derniers jours, seules deux piscines extérieures étaient accessibles au public dans l’arrondissement de Liège.

À côté de celles-ci, il existe également d’autres lieux de rafraichissement. Je pense notamment aux lacs et aux rivières. Malheureusement, nombre d’entre eux sont interdits à la baignade en raison de la mauvaise qualité de l’eau.

37 zones de baignade officielles sont répertoriées en Région wallonne en application de la directive 2006/7/CE qui a été transposée en droit régional par l’AGW du 14 mars 2008 modifiant le Livre II du Code de l’Environnement contenant le Code de l’Eau et relatif à la qualité des eaux de baignade. 12 d’entre elles, donc 1/3 sont encore interdites cette année !

Par ailleurs, un site Internet de la Région wallonne      (http://aquabact.environnement.wallonie.be/login.do), dédié à ces lieux de baignades, semble trop rarement mis à jour notamment en ce qui concerne les analyses de l’eau. Comme annoncé sur le site, les contrôles sont censés être réalisés toutes les semaines. Or les derniers prélèvements de 17 zones datent de fin juin. Il y a plus de quinze jours !

Enfin, alors que le Ministre prenait la pose dans les journaux à l’occasion d’un saut dans la Meuse pour l’opération Big Jump, que fait-il concrètement pour augmenter le nombre de lieux de baignade accessibles au public ?

J’ai regretté que, si 7 lieux de baignade sont bien répertoriés en Province de Liège, leur localisation oblige bon nombre de citoyens à parcourir de nombreux kilomètres avant de pouvoir y accéder.

En outre, les piscines de Chaudfontaine et de Wégimont débordent dès que les températures augmentent. D’où l’importance de faire le nécessaire pour mettre en place une répartition géographiquement équilibrée des plans d’eau accessibles pour que le plus grand nombre puisse en profiter.